LA GANGRÈNE

Spectacle de marionnettes, historique,

de science fiction pour adultes et adolescents dès 16 ans

Premier spectacle de marionnettes de la Cie Agathe dans le vent,

créé en 2007

 Spectacle plus diffusé

 

 


 

Co-mise en scène  D. Delafosse et Patrick Smith Cie La Licorne

 Ce spectacle a bénéficié  de l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication,

du Conseil Régional Nord-Pas de Calais,

de Pictanovo Aide à la création audiovisuelle-Conseil Régional Nord-Pas de Calais.

 


Librement inspiré d'un extrait de "L'amour en plus, histoire de l'amour maternel du XVII au XXème siècle" d'Elisabeth Badinter.

L'action se situe à la moitié du XVIIIe siècle en France.

Le corps de l’État est malade.

Deux médecins philosophes soignent et administrent des remèdes afin de prévenir le risque de prolifération des microbes pathogènes.

S'avérant impuissants face à la gangrène qui peu à peu le ronge, ils vont disséquer ce corps afin d'en extraire et analyser les organes défaillants.

Inspirés par de nouveaux courants de pensée, leur médecine va prendre une tournure révolutionnaire.

 

 

"Les artistes restent les garants d'une pensée symbolique dérangeante dans notre société de consommation." Martine Lusardy

 Cette phrase offre une sorte de légitimité à ma démarche. Créer un objet artistique, un spectacle, où se marient pensée et esthétique, qui puisse interpeller par le contenu et émouvoir par la forme.

 

Photo Philip Bernard   


L'élément déclencheur de ma création a été la lecture de l'ouvrage d'Elisabeth Badinter "L'amour en plus, histoire de l'amour maternel - XVIIe XXe siècle." Mon attention est restée figée sur trois pages où elle brosse le portrait sociologique, philosophique et économique de la société du XVIIIe. A cette époque,  de nombreuses femmes refusaient d'allaiter, ce qui entrainait de nombreuses conséquences sur la société. Elle  décrit les mesures gouvernementales, quasi totalitaires prises pour y remédier. Cet extrait a été une révélation, une réflexion faisant écho à la mienne.

 

Mais raconter le XVIIIe siècle n'est pas mon but. Il est un indicateur de temps, mais surtout il offre une distance, évite la polémique et le caractère militant du propos.

 

Pourtant il s'agit bien à travers ce siècle, de questionner le monde contemporain, par le biais de ma condition : je suis née femme au XXe siècle.

Parler du sentiment de se sentir parfois oppressée, manipulée, dans un contexte économique et politique officiellement libéré du dogme religieux et qui prône liberté et égalité pour tous les individus, quelque soit leur sexe, leur statut.

 

 Partant de ce postulat une forme s'est imposée : confronter humains et objets.

 

Ainsi les comédiennes manipulent-elles au sens propre comme au sens figuré. Je choisis de jouer avec les échelles : les grands dominent par leur taille les petits. Ceci afin d'exprimer scéniquement les notions de manipulation et d’oppression.

 

j'ai puisé et rassemblé dans ma pratique artistique éclectique les savoir-faire et esthétiques à mettre au service de cet univers ancien.

Pour la construction des objets, le moulage, le modelage et la sculpture ont été de mise.

Le papier mâché, le papier ciré, le liège, ont été autant de matériaux simples et classiques pour développer une esthétique brute et naïve.

Mes connaissances en couture m’ont permis de styliser les marionnettes. Le vêtement et la coiffure du XVIIIe sont codifiés et revêtent une importance symbolique dans la représentation du statut social.

 

La découverte des films de Georges Mélies m'a inspirée et confortée dans le désir de créer des films d'animation pour ce spectacle, sans avoir la prétention de rivaliser avec son génie. Le cinéma m'offre des possibilités de trucages et d'illusions pour la manipulation des objets. Il permet de nous entraîner sur une autre échelle spatiale et temporelle. Il offre différents degrés de narration possibles : psychique, onirique...

 

Enfin, sensible à l'esprit symbolique qui émane des œuvres plastiques, j'ai cherché une image qui pourrait à elle seule symboliser mon propos : raconter les méfaits d'un capitalisme ogre. A l'instar d'Andy Warhol, j'ai trouvé l'icône de la femme nourricière. Son slogan pourrait se décliner ainsi : " Qu'importe la monstruosité, si l'organe permet une plus grande rentabilité ! "

 

 

Delphine Delafosse

 

Sources :

 

« La part de l’autre » d’Eric-Emmanuel Schmitt

« La question humaine » de François Emmanuel

« Les monstres, histoire encyclopédique des phénomènes humains » de Martin Monestier

 

 

 



une alégorie

"Une société est un organisme" Herbert Spencer

 

Le XVIIIe siècle se passionne pour l'étude de l'Homme et la dissection anatomique.

La dimension anatomique est ici transposée dans une vision organiciste de la société : la société vue à travers un corps humain.

 

Chacun des organes de ce corps représente une couche hiérarchique de la population, répartie selon les critères de l'Ancien Régime.

Les entrailles abritent le Tiers Etat, le cœur le Clergé, la tête la Noblesse.

L'ensemble constitue le corps de  l'Etat, personnifié ici par la figure du Roi : symbole à lui seul de la communauté tout entière.

Les maladies qui l'affectent sont les métaphores des troubles sociaux qui agitent la nation.

 

C'est dans le tumulte des pensées nouvelles du siècle des Lumières qu’éclot la pensée libérale économique.

Cette nouvelle philosophie anime nos deux médecins de "La Gangrène".

Dès lors ils vont considérer l'activité des membres de la société en termes de rentabilité, chassant les improductifs, éloignant les esprits contestataires...

 

Le rôle des femmes

"L'être humain est devenu une denrée précieuse pour un Etat, non seulement parce qu'il produit des richesses mais aussi parce qu'il est garant de sa puissance militaire." Elisabeth Badinter

 

Le nouveau né du XVIIIe siècle est mal considéré et a de faibles chances de survie.

La mortalité infantile est la "gangrène" de l'Ancien Régime.

Stimulé par l'état d'esprit émergeant, l'Etat français prend conscience que la perte de ces enfants est un manque à gagner pour sa prospérité future.

Ici cette politique est appliquée par nos deux médecins philosophes qui vont extraire du corps malade les individus jugés responsables, par leur négligence, de "l'hémorragie infantile" : les femmes !

Une campagne de propagande culpabilisante est mise en œuvre pour responsabiliser les mères et les rendre à leur rôle de nourricières.

 

Les femmes restant sourdes aux invectives étatiques, un projet naît dans la tête de nos protagonistes : une usine de procréation humaine.

La création d'une race d'individus nourris artificiellement au lait de vache !

Un vivier de sujets éduqués pour être dociles et répondre à tous les besoins de la société afin qu'elle soit riche, prospère et en bonne santé.

 

Dès cet instant l'imagination et la folie scientifique n'ont plus de limites...

 

Le théâtre, les objets animés et les films d'animation sont les ingrédients principaux du spectacle "la Gangrène". Ils sont soutenus par une création lumière et sonore.

 

Un mannequin à taille humaine représente le Roi, corps de l'Etat, marionnette mobile et castelet pour le peuple niché en son sein.

 

Le peuple est constitué d'un bas relief d'objets animés solidaires du corps du Roi et de marionnettes autonomes de petites tailles, manipulées sur table.

 

Les médecins philosophes, émissaires du Roi sont deux comédiennes manipulatrices. Elles sont des personnages à part entière au même titre que les objets.

Elles entretiennent un dialogue avec le Roi et véhiculent son dogme auprès de ses sujets.

 

La manipulation des objets s'effectue à vue, sauf pour les personnages du ventre du Roi, qui s'effectue en castelet (manipulateur caché).

 

Trois films d'animation (courts métrages vidéo) réalisés avec des personnages du spectacle et des objets conçus à cet effet, agrémentent le spectacle.

Ils se définissent en tant que films de propagande étatique, visions cauchemardesques et documentaires. Ils surgissent de manière impromptue, projetés sur des éléments du décor détournés pour l'occasion.

 

Le son est traité soit en paysage de bruitages qui définit le contexte, soit en nappe musicale,

mélodie récurrente qui rappelle le caractère onirique de la fable.

 

La lumière emprisonne les sujets, canalisant l’attention du spectateur sur un détail ou au contraire créant une distance permettant d’ouvrir le champ sur un monde et son organisation.

 


saisons 2009/2011

 

En 2009/10, la Cie Agathe dans le vent sera en production déléguée au Grand Bleu E.N.P.D.A Lille - Nord-Pas de Calais pour sa prochaine création Le premier matin du monde.

 


Tournée La Gangrène


 

Au festival des théâtre de marionnettes de Charleville-Mézières les 20, 21, 26 sept 2009

A la Piscine, Atelier Culture à Dunkerque, le 12 février 2009

Au Théâtre de la Verrière à Lille les 15, 16,17 et 18 octobre 2008

Au Festival des Giboul’off à Strasbourg le 4 avril 2008

Au Garage, Théâtre de l’Oiseau Mouche à Roubaix,  les 4, 5, 6 et 7 mars 2008

Au Zem Théâtre à Lille les 11 et 12 janvier 2008

A la maison Folie de Lille-Moulins

dans le cadre du Festival « la marionnette dans tous ses états »

les 25 et 27 mai 2007.

Au Zem Théâtre à Lille les 4, 5 et 6 avril 2007

 


Partenaires La Gangrène


 

La Gangrène a reçu l’aide de la DRAC Nord-Pas de Calais, du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, du Centre régional de ressources audio visuelles Tourcoing.

Remerciements à Violaine Steinmann, Florent Teissier, le Studio Sognomacchina, la structure Bon Pied Bon Œil.

 


BIOGRAPHIES

 

 

Delphine Delafosse, comédienne manipulatrice, met en scène les créations de la Cie Agathe dans le vent. Elle a suivi des formations d’arts plastiques aux Beaux Arts de Lille et de Besançon en cours du soir. Elle a étudié le théâtre au Conservatoire de Clermont Ferrant avec Michel Chiron issu de l’école Lecocq à Paris. Elle acquière une formation mêlant théâtre, danse contemporaine, chant au Centre Régional de Formation aux Arts et Techniques du Spectacle de Besançon. En 1996, elle fonde la Cie LTS avec laquelle elle crée des adaptations de pièces de Tchekhov, Les trois sœurs et La mouette(tournée internationale). Elle est comédienne pour la Cie Spectacles de l’Atlantide (Jura) qui mêle théâtre contemporain et vidéo, au CDN de Besançon, dans les scènes nationales de Besançon et Montbéliard. A ses débuts de marionnettiste, elle met en scène l’opéra King Arthur de Purcell avec le groupe vocal Cadence (Versailles). Elle collabore également avec les Manches à Balais Korporation, la Cie Graine de Vie, Le Sourire du Gnome.

Elle a suivi des chantiers de formation : Construction et manipulation d’objets, avec R.Gabriadzé, J.L Heckel - La nef, R. Gabriadzé, Y. Sikalo, G. Molotova et V. Kantor (marionnettistes russes), E. Valantin – Th du Fust, la Cie Zapoï ; Manipulation seule, avec C. Dancoisne – La Licorne ; Ombre, avec J.P. Lescot, manipulation et vidéo Gavin Glover – Cie Faulty Optic.

En 2005, la Cie Agathe dans le vent est fondée. D. Delafosse y développe des créations dont l’esthétique s’oriente vers un théâtre d’objets et images animées. En 2007, elle crée et met en scène avec Patrick Smith le spectacle La gangrène. En 2009-2010, elle crée Le premier matin du monde en production déléguée avec le théâtre Le Grand Bleu (Lille).

 

Christophe Moyer, auteur, metteur en scène, a suivi des formations de jeu d’acteur avec J.M Rabeux, S. Bagdassarian, S. Godefroy, M. François ; de danse avec Cl. Casselaro (Italie), J. Stanzak – Cie P. Bausch et de chant et percussion avec S. Brutuille.
Comédien, il joue dans Echéances d’A. Vigano – Cie La Ribalta, Les aventures de Pinocchio d’après L. Hall – La Manivelle Théâtre et collabore à la mise en scène de L’île mise en scène de F. Templeton – Lille 2004 et Résistances mise en scène V. Dujardin – Cie h.a.u.t.

Il écrit et monte ses textes au sein de la Cie Sens ascensionnels depuis 2001 : Café équitable et décroissance au beure, commande du département du Nord sur le développement durable ; Les pensées de Melle Miss, coproduction Théâtre Municipal de Fourmies ; La cellule ou on ne ramasse pas les oiseaux qui tombent sans arrière pensées, coproduction Culture Commune / Scène Nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais, l’Escapade d’Hénin-Beaumont.

Il a également mis en scène d’autres auteurs pour ses spectacles : Le rapport Lugano d’après S. George dont il a fait l’adaptation, cop. Les Tisserands, Travail et Culture ; Faut pas payer de D.Fo, copr. Comédie de l’Aa de Saint Omer, la manivelle Théâtre, l’Espace Boris Vian de Vieux Condé ; Information sur le Schnaps de L. Tartar, copr. Le Boulon / Pôle régional des arts du cirque ; Dukone de T. Suel, copr. CGI, Culture Commune ; Naz de R. Montserrat, copr. Culture Commune ; Shitz d’H. Levin, copr. Comédie de Béthune, Ville de Grenay, Culture commune ; Quartier de la République de Ch. Martin, copr. Ville d’Avion, Culture commune.

 

Elodie Mora, comédienne manipulatrice, a une formation universitaire en Art du Spectacle. Parallèlement, elle découvre le théâtre avec Pascal Mansuy, issu de l’école Lecoq. Elle a travaillé à la Comédie de la passerelle comme clown, puis comme marionnettiste dans des théâtres jeune public et intervenante au Créa Théâtre à Tournai. Elle poursuit sa formation à la manipulation et à la création de marionnette auprès d’Esechiel Garcia Romeu, Francis Houtteman, Claire Dancoisne, Terhi Tuulia Lintukangas, Patrick Smith, Cie Garintrousseboeuf.
Elle poursuit une recherche sur le clown avec Eric Blouet, Cédric Paga et Hervé Langlois.

Depuis 2008, elle se forme à l’Art du récit et de la parole avec Rachid Bouali.

En 2009 elle monte sa compagnie « Minus Théâtre » où elle expérimente un théâtre de proximité au travers de l’objet et du conte sur deux créations : A donde estas corazon ?, face à face de 4 mn pour un spectateur et De là d’où je viens en 2010, duo de conteuse à partir de récits autobiographiques.

Elle continue de créer des marionnettes pour les compagnies La Belle histoire et Osmonde, ou des créations textiles pour la Cie Zaoum.

 

Vernet Cédric, comédien manipulateur, a été élève de Jean-François Quéniart, Henry Botte et Christophe Moyer. Il quitte le théâtre un temps pour le sport de haut niveau (2000-2004). Il retrouve la scène en 2004, axant son travail sur un théâtre corporel et sur le mouvement. Il découvre la marionnette en 2005 et travaille depuis à la construction et à la manipulation (marionnettes sur table, théâtre d’objet,…). Après diverses expériences, théâtre-forum (2006), théâtre d’entreprise (2007) et direction de jeunes comédiens sur des tournages (France 3, 2005), marionnettiste pour La R’Vue, constructeur et régisseur sur Les dépanneurs (Théâtre de l’Aventure) et dans Les Polyfactes (Simon Dusart), il axe son travail aujourd’hui sur un théâtre résolument plastique. Il joue et manipule dans Arîll, les Autres, première création du Mano Labo (Lucas Prieux). Il travail avec David Lacomblez sur la conception et la réalisation scénographique du second,  Freak’s Carnival, puis rencontre Dennis Bonnetier et intègre la compagnie Zapoï en 2010.Il construit et joue dans  Dracula, Fabulus in Musica… il rejoint la compagnie Cendres la rouge (Sandrine Châtelain ) fin 2011 avec Vestiges. Enfin, il joue et manipule dans Tranchées pour la compagnie Zapoï en 2012.

 

 

Lisa Lefort, plasticienne et marionnettiste pluridisciplinaire, est titulaire d’un BTS EVC et s’est formée à l’école d’Art Appliqué Olivier de Serres à Paris. Elle a créé des maquettes puis s’est tournée vers la marionnette. Elle a suivi des stages de fabrication traditionnelle puis a intégré une école de théâtre à Barcelone afin d’apprendre à donner vie aux objets. Egalement violoncelliste, sa démarche artistique s’articule autour du travail du corps, de l’objet et de la musique au sein notamment de la Cie la Cuillère. Elle est intervenue en tant que constructrice, interprète et musicienne dans Le voyage du dodo spectacle pédagogique avec l’ENM et Patrick Sourdeval 2006, Maravilia Inc spectacle déambulatoire 2077, Sacré Silence de Ph. Dorin - Cie la Cuillère 2008, 277 avenue Linné à Roubaix avec Rachid Bouali 2009, Triconteuses, contes des Flandres tissés de musique et d’objets 2009, Flers «  Quand les habitants se mettent à conter » avec Rachid Bouali 2010, Anne Frank, le journal - Naxos Théâtre 2010, Le Mur - Cie La Cuillère 2011.

 

 

Vincent Schmitt, vidéaste, est titulaire du Diplôme National d’Arts Plastiques et du Diplôme National Supérieur d’Expressions Plastiques. Il est l’un des membres du collectif Trash et Tradition pour lequel il a réalisé des courts métrages en Super 8.

Depuis 2001, il réalise des films expérimentaux, des films documentaires, des courts métrages, des films de fiction, des clips de projection concert pour des groupes de rock. Il réalise également des créations vidéo pour des spectacles de théâtre et de danse contemporaine, Cie Thec, Cie ¾ Face. Depuis la création de la Cie Agathe dans le vent, il collabore avec Delphine Delafosse à la réalisation de films d’animation pour ses spectacles, La gangrène 2007, Le premier matin du monde 2009-2010.

 

 

Marie Jo Dupré, créatrice lumière, collabore depuis 30 ans avec le Théâtre de la Découverte. Elle a collaboré également avec Gildas Bourdet à la Salamandre, Centre Dramatique National de Lille. Elle a été directrice technique festival de la Côte d’Opale durant 15 ans. Elle a également collaboré avec de nombreuses compagnies dont le Théâtre Diagonale et la Cie des Mers du Nord. Elle a réalisé la lumière des spectacles La gangrène et Le premier matin du monde – Cie Agathe dans le vent.

 

 

Jean Bernard Hoste, musicien créateur sonore. Son travail de recherche de style rock, électro, jazz…s’articule autour de compositions personnelles de musique instrumentale acoustique et l’utilisation de machines, mariées à des musiques traditionnelles orientales ou d’Europe de l’Est.

Il compose et joue au sein de ses formations La caravane électro, Dirty primitives. En parallèle il collabore avec le Collectif éphémère Forest Sessions pour son melting pot musical. Depuis 2010 avec la Cie du Tire Laine, Le petit bal pour enfants, le spectacle de contes Babel ou les animaux savants et notamment au sein de sa formation Taraf Dékalé. Mais il collabore également pour le théâtre et la danse auprès de la Cie Irreal, la Cie La Fabrique, la Cie Daniel Danis, arts/sciences de Montréal, le chorégraphe Serge Aimé Coulibaly. Il intervient également pour des ateliers de création musicale auprès de personnes en détention.